Dans l’optique d’optimiser la gestion environnementale (bruit, poussière, information des parties prenantes…) de leurs chantiers, Ils ont fait appel à Hxperience. Nous avons recueilli le témoignage du conducteur de travaux.

 

Qu’est-ce qui a motivé la mise en place de la solution SMATI chez vous ? 

Gestion du bruit et communication avec le voisinage

Chez nous en règle générale nous assurons le suivi des nuisances de chantier pour le voisinage dans le but de les limiter ou de les expliquer dans le cas où elles ne sont pas importantes. 

Nous avons installé la solution Hxperience sur le chantier d’une maison de retraite où les travaux étaient réalisés sur un site déjà occupé par des personnes âgées.  Le but est de limiter les nuisances sonores et plus particulièrement sur certaines plages horaires. Nous avons eu beaucoup de discussions avec le client au démarrage du chantier car la sensibilité au bruit est différente entre un professionnel du bâtiment est les résidents d’une maison de retraite. 

Nous avons dans un premier temps mis en place une jauge d’évaluation du bruit sur une échelle de 1 à 4. Par la suite l’outil nous a permis d’avoir une valeur concrète pour objectiver le niveau perçu. Dans les cas où nous avions à réaliser des travaux spécifiques cela nous a permis de comprendre leur impact. Par exemple le forage de pieux dans un bâtiment existant où les mesures nous ont permises de mieux quantifier les nuisances et de mieux communiquer avec le voisinage. 

 

Capteurs de particules et gestion des matériaux pour limiter la poussière 

Nous avons également installé des capteurs de particules pour évaluer le niveau de poussière généré particulièrement pendant la phase de terrassement pendant laquelle nous déplaçons beaucoup de terre. La circulation de camions crée de gros nuages de poussière que voulions aussi quantifier pour mettre en place un niveau d’alerte au-delà duquel nous prenions des mesures comme l’humidification de la terre par exemple.  

Ces mêmes capteurs offrent également la possibilité de mesurer la température extérieure ce qui est un gros avantage afin de vérifier les conditions de bétonnage.  Par exemple en dessous de zéro, il n’est pas possible de bétonner, en dessous d’une certaine température il faut mettre des adjuvants. La solution nous permet donc d’avoir un suivi des températures réelles et un historique. Cette traçabilité nous est également très utile en cas de problème pour retrouver les conditions dans lesquelles les travaux ont été effectués. 

 

Cette solution vous aide donc à faciliter le dialogue avec l’ensemble des différentes parties prenantes qui sont impliquées directement ou indirectement dans le projet de construction ?

Oui tout à fait, c’est un outil qui facilite énormément le dialogue entre des personnes issues de mondes complètement opposés. Je vais prendre l’exemple d’un autre projet de construction à proximité d’usines sensibles ou des vibrations pouvaient dérégler les machines de production. Ces nuisances étaient infimes pour nous mais pouvaient en réalité provoquer des dysfonctionnements sur des machines sensibles. Un autre projet de démolition d’une partie d’un bâtiment occupé où se trouvaient des archives et un musée aux étages inférieurs, activités extrêmement sensibles aux vibrations et à l’humidité. Avoir une solution qui quantifie permet lors des réunions de chantier de faire une réelle évaluation du ressenti sur une base de connaissances communes. D’une manière générale, de plus en plus de chantiers sont réalisés en zone déjà construite et cette problématique de l’impact sur le voisinage est donc de plus en plus importante.  

 

Y a-t-il d’autres raisons comme des aspects réglementaires ou de labellisation qui pourraient justifier la mise en œuvre d’une solution de suivi environnemental de chantier ?

Oui en effet, sur la plupart des chantiers c’est le résultat final qui est important et que nous pouvons maintenant mieux évaluer. Nous avons aussi des labels internes qui récompensent les meilleurs chantiers sur des critères de responsabilité sociale et environnementale (RSE). La mise en place des capteurs permet donc de vérifier la performance de certains chantiers au regard des critères du label concerné. 

 

Comment s’est passée la mise en place de la solution ?  

Très rapidement ! Dès l’identification des premiers problèmes le responsable de chantier a lancé la recherche d’une solution via notre service matériel.

Nous vous avons donc demandé une offre pour avoir une idée des fonctionnalités, du prix et de ce que cela nous apporterait. L’urgence de la situation nous a poussé à mettre en service la solution sous deux semaines. L’installation des capteurs était une inquiétude. Nous avons eu un bon suivi pour nous accompagner, l’installation s’est très bien déroulée au premier coup. L’application a également été rapidement mise en place après une petite formation. 

L’outil est très simple à utiliser, un de mes collègues ne connaissant pas l’application l’a utilisé sans difficulté. La représentation des données et l’utilisation de terminologies couramment utilisées permettent une interprétation intuitive et rapide des graphiques et une projection rapide dans le contexte du chantier. L’utilisateur se retrouve donc dans un environnement « familier » et peu se concentrer sur les résultats rapidement. 

 

Est-ce que la solution SMATI semble atteindre les objectifs initialement fixés ? 

Oui, elle nous est très utile.  Nous avions une idée précise de nos besoins, ce qui a permis d’identifier rapidement la solution d’Hxperience. C’est l’une des seules solutions sur le marché à pouvoir répondre à ces besoins précis.