En passant près de 80 % de notre vie à l’intérieur, nous subissons de plein fouet une qualité de l’air médiocre. De nombreuses études montrent que cette mauvaise qualité de l’air impacte directement la productivité des salariés. Découvrez les liens entre qualité de l’air et productivité ainsi que nos solutions pour mieux travailler à l’intérieur.
Les effets d’une mauvaise qualité de l’air au travail
Les conséquences d’une mauvaise qualité de l’air sur la productivité des salariés
La qualité de l’air intérieur a longtemps été mise de côté. Réellement prise en compte depuis les années 2000, la problématique de la qualité de l’air intérieur est aujourd’hui préoccupante. En effet, nous passons la majorité de notre temps à l’intérieur et l’air que nous respirons est souvent 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur !
De multiples éléments sont à l’œuvre pour polluer nos intérieurs. Parmi eux, on trouve les composés organiques volatils (COV), les gaz comme le radon ou le monoxyde de carbone, les émanations des systèmes de chauffage, les moisissures, les particules fines, etc.
Si ces éléments peuvent paraître inoffensifs isolément, ils forment ensemble un cocktail explosif. Vivre ou travailler dans un environnement où la qualité de l’air intérieur est mauvaise entraîne inévitablement des effets sur la santé.
Les troubles les plus souvent évoqués sont des allergies, des maux de tête, une irritation des yeux, des problèmes respiratoires, etc.
Mais la qualité de l’air intérieur impacte aussi directement les performances des employés. La pollution de l’air intérieur entraîne des troubles cognitifs et une baisse globale de la productivité des travailleurs. Voici les plus fréquents :
- Baisse des performances intellectuelles ;
- Chute de la concentration rendant les erreurs plus fréquentes ;
- Faible niveau décisionnel pouvant donner lieu à des décisions tardives ou à une certaine inertie décisionnelle ;
- Difficulté de traitement de l’information rendant difficile l’apprentissage ;
- Augmentation du taux d’absentéisme…
Un exemple concret de l’impact d’un air pollué sur les performances des employés
Parmi l’ensemble des polluants du bâtiment, 2 reviennent le plus souvent :
- Les COV (composés organiques volatils) : les COV regroupent de nombreuses substances comme le butane, le propane ou encore le toluène. Ils sont utilisés comme solvants, dégraissants, dissolvants, agents de nettoyage… Ils sont toxiques et/ou cancérigènes et ralentissent l’activité du cerveau ;
- Le CO2 (dioxyde de carbone) : bien que ce soit un polluant « normalement » présent dans l’air, le CO2 à haute dose impacte le flux d’oxygène vers le cerveau et diminue les capacités cognitives des occupants.
Une étude américaine menée par la Harvard School of Public Health de Boston a mis en lumière les effets néfastes de ces deux substances. Les chercheurs ont demandé à plusieurs personnes de réaliser un test visant à évaluer leurs performances cognitives. Les personnes ont été placées dans des pièces exposées à des concentrations en CO2 et en COV différentes.
Pour les composés organiques volatils, le résultat est sans appel. Les personnes qui ont passé leur journée dans un air sain (COV compris entre 40 et 50 µg/m3) obtiennent des résultats meilleurs de 61 % que celles qui se trouvaient dans un air exposé à une pollution conventionnelle (COV compris entre 500 et 700 µg/m3).
Pour le dioxyde de carbone, il faut savoir que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser les 1 000 parties par million. L’étude montre que dès que l’on dépasse 950 ppm, les réponses au test sont de 15 % moins bonnes que les réponses des personnes exposées à environ 550 ppm. Dans un environnement très peu aéré aux alentours de 1.400 ppm, les résultats chutent encore de 50 %.
Pourquoi améliorer la qualité de l’air intérieur ?
Comme cette étude le montre, investir sur la qualité de l’air est crucial pour maintenir une bonne productivité chez les employés et ne pas diminuer les résultats de l’entreprise.
Un chiffre : le coût des journées de travail perdues à cause d’une mauvaise qualité de l’air est considérable. L’école de la santé publique de Harvard a chiffré l’absentéisme résultant d’une mauvaise qualité de l’air à 480 $ par travailleur et par an.
Le retour sur investissement (ROI) d’une stratégie d’amélioration de la qualité de l’air des espaces de travail est important. Comme on peut s’en douter, respirer un air pur participe à la création d’un environnement de travail confortable. Elle entraîne évidemment des effets positifs sur l’efficacité des employés.
Mais d’autres bénéfices indirects sont également attendus pour les propriétaires des bâtiments comme l’augmentation de la valeur immobilière des bâtiments. En effet, les occupants d’un bâtiment sain auront tendance à rester plus longtemps. Le taux d’occupation des bâtiments est donc meilleur par rapport à un bâtiment malsain où le turn-over des locataires sera important. N’oublions pas non plus que les efforts portant sur l’amélioration de la qualité de l’air seront sans doute remarqués au moment de la revente. Un bâtiment doté d’installations à la pointe affichera une plus grande valeur marchande.
Quelles solutions pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans les environnements de travail ?
Pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans l’environnement de travail, les salariés doivent prendre de bonnes habitudes souvent très simples à mettre en place. Les exploitants des bâtiments ont également leur rôle à jouer en agissant sur les systèmes de ventilation. Quelques idées :
- Installer un système de ventilation performant : mettre en place un système de ventilation est indispensable pour purifier et renouveler l’air intérieur. La ventilation diminue la concentration en polluants intérieurs et permet aux salariés de travailler dans de bonnes conditions. N’oublions pas que la loi fixe des débits d’air minimaux à respecter par personne et par pièce ;
- Procéder à l’entretien et à l’inspection régulière des systèmes de ventilation, de climatisation et de chauffage : réaliser un entretien fréquent est capital pour que la ventilation soit efficace. À défaut, les systèmes de ventilation, de climatisation ou de chauffage risquent de véhiculer davantage de polluants ;
- Aérer souvent les bureaux : l’aération des lieux de travail est nécessaire tous les jours pendant 10 à 15 minutes. Lorsqu’il y a beaucoup de personnes dans une même pièce, l’aération peut être répétée 2 à 3 fois par jour si nécessaire ;
- Utiliser des produits de nettoyage des bureaux plus sains : la plupart des produits ménagers comportent des composants toxiques irritants pour les occupants qui restent en suspension dans l’air. Respecter les dosages et imposer un temps d’aération après la désinfection des locaux est une bonne idée.
Suivre la qualité de l’air intérieur de vos bureaux avec l’IoT
Comme on l’a vu, un écart de 100 ppm peut faire une différence de taille sur la productivité des salariés. Aussi, si vous souhaitez mettre en place une vraie politique d’amélioration de la qualité de l’air de vos bâtiments, vous devez commencer par vous appuyer sur un système fiable et précis de mesure.
Hxperience a utilisé les objets connectés et l’intelligence artificielle pour développer une solution gérant la qualité de l’air dans les bâtiments.
Grâce à des capteurs connectés posés sur le bâtiment, la solution logicielle SMATI d’Hxperience vous permet de suivre l’évolution de la qualité de l’air de vos bureaux en temps réel. Ainsi, vous serez alerté à chaque pic de pollution intérieure ou en cas de dégradation subite de la qualité de l’air.
Hxperience vous propose un indice spécifique et unique qui synthétise les résultats des données captées : l’indice de confinement de l’air.
Cet indice simple à comprendre et à utiliser vous permet d’avoir une idée rapide de la qualité de l’air intérieur de vos bâtiments. Il ne vous reste plus qu’à prendre des mesures en cas de dégradation de la qualité de l’air.
La qualité de l’air intérieur influe indéniablement sur le confort et la productivité des usagers du bâtiment. Contactez Hxperience pour vous aider à analyser et à améliorer la qualité de votre air intérieur.