En pleine croissance, le smart building attire les entreprises qui y voient une solution associant économies et respect des préoccupations environnementales modernes. Bref, smart building et développement durable ne pourront pas se passer l’un de l’autre ! Pourquoi et comment les bâtiments intelligents participent-ils à la préservation de l’environnement ? La réponse ici.

 

Le smart building au service du développement durable

Comment définir simplement le smart building ou « bâtiment intelligent » ? Déjà, un smart building est un bâtiment qui a vocation à s’intégrer dans une smart city car il en est un des maillons indispensables. Concrètement, le smart building correspond à la mise en place de systèmes intelligents (capteurs et actionneurs) sur le bâtiment pour en faciliter la gestion et l’administration.

L’idée n’est pas nouvelle puisqu’une partie des bâtiments du secteur tertiaire sont déjà équipés de capteurs : on parle de gestion technique centralisée (GTC) et de gestion technique du bâtiment (GTB).

Mais la différence est qu’aujourd’hui le smart building offre des perspectives beaucoup plus larges. Le bâtiment connecté est sous-tendu par l’émergence de nouvelles solutions basées sur l’IoT (Internet des Objets) et sur l’IA (Intelligence Artificielle). Le bâtiment devient plus intelligent et plus automatisé : il peut communiquer avec ses utilisateurs et avec l’extérieur. C’est donc grâce au développement et à la généralisation de ces techniques que le smart building a pu prendre de plus en plus d’importance ces dernières années.

En permettant une meilleure gestion du bâtiment, le smart building s’intègre parfaitement dans une logique de développement durable. Il réalise ce que le Rapport Brundtland de 1987 avait défini comme « un développement capable de subvenir à nos besoins sans compromettre la possibilité pour les générations futures à répondre aux leurs ». Zoom sur la façon dont le smart building s’inscrit dans une dynamique de respect de l’environnement.

 

Les 4 avantages du smart building pour la préservation de l’environnement

La réduction de la consommation énergétique du bâtiment

La gestion des fluides (eau, chauffage-climatisation, électricité…) est au cœur des préoccupations des exploitants.

Déjà, parce qu’elle représente un coût important mais aussi parce que bien la gérer est capital dans une optique de développement durable. Et mieux moduler sa consommation énergétique passe avant tout par l’accès à une meilleure information. C’est ainsi que l’on pourra éviter de gaspiller les ressources et que l’on pourra optimiser leur distribution et leur usage dans le bâtiment.

En s’appuyant sur une bonne interopérabilité des systèmes techniques, le smart building pourra permettre de mieux gérer l’énergie. Grâce aux données récoltées, on se rend compte de ce qui consomme beaucoup d’énergie. Mais cette prise de conscience permet aussi d’identifier les sources de pertes en énergie et en budget. Ce constat conduit à la mise en place de comportements plus vertueux qui consistent parfois en des gestes minimes facilement actionnables : baisser le chauffage la nuit, repenser l’isolation. Tout cela concourt à l’amélioration de la performance énergique globale du bâtiment et à un bâtiment globalement moins énergivore et meilleur pour l’environnement.

En moyenne, on estime que l’on pourrait économiser 15 % d’énergie et parfois beaucoup plus avec un bâtiment intelligent. Réservez votre démo personnalisée pour en savoir plus sur l’optimisation votre gestion de l’énergie.

 

Le respect des réglementations écologiques

Un autre grand avantage du smart building est d’aller dans le sens des réglementations que doivent respecter les constructeurs. Le neuf est visé mais aussi l’ancien par le biais des rénovations.

Les bâtiments doivent désormais lutter contre le réchauffement climatique et produire moins de gaz à effet de serre. C’est pourquoi toutes les réglementations « vertes » de ces dernières années tendent à la même idée : favoriser l’habitat durable et écologique. Et cette impulsion des gouvernements successifs vaut aussi bien pour les particuliers incités à faire des travaux d’isolation dans leur maison avec des réductions d’impôts que pour les professionnels.

Car c’est bien par eux que passe un véritable changement. Les professionnels de la construction et gestion du bâtiment ont un rôle conséquent à jouer quand on sait que les bâtiments représentent 45 % de la consommation d’énergie primaire en France.

Les dernières lois comme le 3e paquet climat-énergie de l’UE, les lois Grenelle 1 et 2 ou encore la Réglementation Thermique (RT) de 2012 vont toutes dans le même sens : tempérer la consommation énergétique des bâtiments. Dans les meilleurs cas, l’idée est même que ces bâtiments soient autosuffisants ou produisent de l’énergie plus qu’ils n’en consomment, autrement dit qu’ils se présentent comme des bâtiments à énergie positive. C’est le but visé par les normes qui vont au-delà de la Réglementation Thermique : par exemple, le label HQE (haute qualité environnementale) ou encore le label E+C- (bâtiment à énergie positive et réduction carbone).

À noter, une nouvelle Réglementation Thermique(RT) est prévue pour 2020. Elle va encore plus loin dans la réduction imposée des dépenses énergétiques des bâtiments. 

 

La réduction des coûts et de l’impact sur l’environnement

Si presque toutes les entreprises s’intéressent de près au développement du smart building, ce n’est pas pour rien ! Le smart building permet une baisse de la consommation énergétique du bâtiment, ce qui entraîne logiquement une réduction des coûts d’exploitation.

Il faut savoir que les coûts d’exploitation et de maintenance d’un bâtiment représentent près de 75 % de son coût global (TCO).

La maintenance préventive du bâtiment permet d’éviter bien des dépenses. Cette opération détecte les failles pour y remédier le plus rapidement possible et ainsi limiter les coûts de réparation (par exemple, une fuite d’eau).

Plus encore, la maintenance dite prédictive permise grâce aux capteurs intelligents du bâtiment vise à identifier les dysfonctionnements bien en amont grâce à une veille en continu. En mettant en lumière les anomalies du bâtiment, on anticipe la panne et on évite de la subir. L’intérêt est aussi de mieux gérer son impact sur l’environnement : éviter les déplacements inutiles de techniciens, identifier tout de suite le problème, etc.

 

L’amélioration du confort des usagers et de la qualité de vie des habitants

Globalement, l’urbanisation ne devrait pas faiblir ces prochaines années… Et comme 75 % de la population vivra dans une ville à l’horizon 2050, il devient crucial de bâtir des villes plus intelligentes et plus durables avec des smart buildings.

Ces bâtiments intelligents sont une des réponses possibles aux problématiques modernes de la ville de demain. Ils sont en mesure d’améliorer la qualité de vie au quotidien des utilisateurs mais aussi et plus globalement des habitants. Les nouvelles mesures visant à réduire le gaz à effet de serre vise à sensiblement améliorer la qualité de l’air au sein de futurs éco-quartiers où plusieurs de ces immeubles fleurissent, c’est la qualité de l’air ambiante qui s’améliore sensiblement. Bref, le smart building se fond dans le quartier et s’y intègre parfaitement avec un objectif zéro impact sur l’environnement.

Le saviez-vous ? Le secteur du bâtiment rejette à lui seul près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre.

Pour les usagers du bâtiment, le confort d’une meilleure performance énergétique se fait ressentir au quotidien. Quelques exemples : moins de courants d’air et moins d’écarts thermiques grâce à une bonne isolation et une bonne ventilation ou encore une luminosité qui s’adapte à la lumière du jour et à la présence de personnes dans les locaux.

Le smart building s’impose véritablement comme une nécessité écologique dans les constructions des prochaines années. Avec des solutions comme SMATI, Hxperience s’inscrit dans cette tendance de fond et développe des bâtiments modernes et respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.