Parce que les modes de travail sont en constante évolution, de même que les besoins des entreprises et de leurs occupants sur leur lieu de travail, le secteur des bureaux dans le bâtiment tertiaire se doit lui aussi d’évoluer. Afin de s’adapter à cette nouvelle donne, il est indispensable de proposer de nouveaux services qui au-delà d’optimiser le confort des occupants, améliore leur sécurité et leur productivité. L’Internet des Objets (IoT) offre de nombreuses possibilités, dont nous présentons ci-après quelques exemples concrets.

 

1. Optimiser le taux d’occupation des bâtiments tertiaires

La performance des actifs immobiliers dans le tertiaire se mesure non seulement en fonction de la bonne gestion des coûts d’exploitation du bâtiment, mais aussi de leur valeur d’usage.

Or aujourd’hui, le taux moyen d’occupation des bureaux en France est de 55% seulement. Près de la moitié de l’espace total loué ou acheté par une entreprise n’est pas exploitée.

Le défi du bâtiment tertiaire est donc d’augmenter son taux d’occupation pour réduire son coût d’usage.

Dans un marché de l’immobilier tertiaire particulièrement compétitif, l’immeuble de demain, pour être performant et attractif doit notamment s’adapter aux nouveaux modes de travail des utilisateurs tels que le FlexOffice, le Coworking, le Télétravail, les équipes virtuelles ou encore le multi-sites. Les entreprises intègrent de plus en plus ces pratiques nomades dans l’aménagement des espaces alloués aux collaborateurs et doivent s’appuyer sur des données concrètes de fréquentation et de présence dans les différents espaces des bureaux afin d’adapter ceux-ci au plus près des besoins des occupants.

Les bâtiments doivent par ailleurs être repensés pour améliorer la productivité de leurs occupants. La maintenance doit être facilitée, l’ergonomie doit être conçue pour le confort et la santé des usagers et les performances énergétiques optimisées. En créant des espaces de travail intelligents, qui prennent en compte les occupants et leurs nouveaux besoins, c’est leur bien-être et donc leur productivité qui sont améliorés.

 

2. Améliorer la gestion des espaces partagés grâce à l’IoT

Qui ne s’est jamais trouvé dans la situation de ne pas pouvoir trouver de salle disponible pour tenir une réunion importante et constater le jour j que les salles qui étaient réservées sont finalement vides de tout occupant ?

Un problème récurrent en entreprise et non négligeable lorsque l’on sait que les cadres passent en moyenne 24 jours en réunion, soit près de 5 semaines par an, comme le révèle le baromètre annuel Wisembly/IFOP. La gestion des espaces partagés et notamment des salles de réunion est donc un point essentiel à prendre en compte pour améliorer les conditions de travail des occupants des bâtiments tertiaires.

C’est ici que l’Internet des objets intervient. Grâce à la mise en place de différents capteurs, l’IoT permet en effet de connaître en temps réel l’occupation des espaces partagés. Une information de présence ou de fréquentation est alors remontée et peut être corrélée à l’information logique indiquée dans un planning de réservation de salle. Si un système de réservation en ligne est en place dans l’entreprise (ce qui est de plus en plus le cas), la réservation peut alors être automatiquement modifiée en fonction de l’information physique remontée (ex : réservation annulée en cas d’absence dans la salle constatée). Par ailleurs, l’analyse de l’historiques des données de fréquentation remontées peut permettent à l’entreprise de modifier l’agencement de ses bureaux (salles, espaces de flexoffice etc..) en fonction du taux d’occupation constaté.

gestion des espaces partagés

Bien sûr, les espaces partagés ne se limitent pas aux salles de réunion et postes de travail. Cette solution peut aussi être utilisée pour optimiser la gestion des espaces de restauration (monitoring et information sur la fréquentation afin d’éviter l’attente aux périodes d’affluence…) ou des places de parking par exemple.

 

3. Faciliter l’accueil des visiteurs et éviter l’attente

La gestion de l’accueil est aussi de plus en plus automatisée. Imaginez : vous recevez un e-mail avec un code-barres par exemple, puis une fois sur le site, des lecteurs optiques scannent ce code pour émettre immédiatement un badge personnalisé aux couleurs de l’entreprise et annoncer votre arrivée à votre interlocuteur.

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